
Tout débuta avec une carte de France. Et l’idée de partir à l’aventure, de tester des équipements, de se mettre au défi... De ses rêves les plus fous à la réalité, Tim Wiggins du Team Wiggle est parti pour un grand voyage de découverte, le Tour « Cols et côtes ». Voilà son compte-rendu…
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Wiggle a récemment commencé à stocker des vêtements, des accessoires et du matériel pour l’Outdoor dans une gamme variée allant des tentes aux vestes et des réchauds aux matelas de couchage. Je me suis alors demandé comment je pourrais tester ces équipements, ces nouvelles marques, ces nouvelles opportunités. Mon nouveau défi se préparait…
C’est ainsi qu’est né le parcours Côtes et cols : du point de départ sur la côte nord de l’Espagne, je me dirigerais vers le sud et la Navarre, puis traverserais le pays en direction de l’est jusqu’aux Pyrénées. Ensuite, une fois arrivé dans les montagnes, je traverserais la frontière jusqu’à la France, puis continuerais à rouler le long de la chaîne des Pyrénées avec au programme l’ascension de ses principaux cols. Puis je poursuivrais mon chemin en direction de Carcassonne pour une journée de repos bien méritée chez l’un de mes bons amis. Et finalement, je terminerais le voyage en roulant en direction du nord le long de la côte bordelaise, à travers la Vendée et la Bretagne, jusqu’à St Malo, où je prendrais un ferry pour rentrer chez moi.
Au total, 1 900 kilomètres, 28 000 mètres d’ascensions et environ 100 heures en selle.
Mon programme était ainsi établi. Un programme qui allait me permettre de tester mon vélo, mon corps, mes équipements et mon mental…
1ère journée : c’est parti !
Le ferry de la compagnie Brittany Ferries à destination de Santander, en Espagne, est retardé à cause d’une tempête de force 10. À mon arrivée, je roule sur sol étranger et me dirige vers les collines : pour cette première journée, je ne couvre que 40 kilomètres mais dois faire face à la première ascension de col de mon parcours, puis j’établis mon campement dans un champ déserté (si ce n’est par quelques vaches) qui domine les lumières de la ville.
2ème journée : la sierra espagnole
2ème journée : le véritable départ. Debout tôt, je traverse le pays basque et me dirige vers la ville de Pampelune, au sud-est, à quelques 200 kilomètres de distance. Je traverse des lacs, franchis des montagnes, roule sur des routes goudronnées et termine la journée dans le délai prévu. Je sors alors mon réchaud JetBoil MiniMo et me cuisine un diner constitué de nouilles, de sauce romesco et de poulet.
3ème journée : je me rapproche de la France
Départ à l’aube depuis mon campement en bord de route. Aujourd’hui, je me dirige vers la France. Je quitte la Navarre à l’ouest et roule en direction des Pyrénées. En fin d’après-midi, sous un ciel qui s’assombrit, je commence ma descente vers le port de Larrau, situé sur la frontière franco-espagnole. Juste avant que j’atteigne le sommet, le ciel s’ouvre, ma température corporelle chute et je termine ma descente sur une route non goudronnée, aussi vite que possible. Bienvenue en France !
4ème journée : les hautes montagnes des Pyrénées
À mon réveil, la pluie crépite sur ma tente Kathmandu. Je sors en rampant de mon sac de couchage, enfile des vêtements imperméables et reprends la route. Aujourd’hui, je dois franchir quelques-uns des plus hauts cols de mon parcours, un véritable défi donc. Il continue à pleuvoir lors de mon ascension du col de Marie Blanque. Puis j’attaque la descente, roule le long de la vallée et atteins le col d’Aubisque à l’heure du déjeuner. J’attaque cette nouvelle ascension dans un épais nuage, puis une nouvelle descente à travers un brouillard toujours plus épais. La météo se détériore rapidement, je décide donc de reporter l’ascension du Tourmalet au petit matin car la neige menace de tomber. Je m’arrête dans un camping pour la première fois depuis le début de mon voyage, prends une douche, mange, nettoie mes équipements et dors confortablement.
5ème journée : le Tourmalet. Les heures les plus longues
En début de journée, le ciel est dégagé au-dessus du Tourmalet. Je commence mon ascension. À mon arrivée au sommet, il ne fait que 5 °C et il neige, alors je porte tous les vêtements que j’ai emmenés. Pour moi, avoir franchi ce sommet mythique est une grande victoire donc je m’arrête pour un café et une viennoiserie à mon arrivée dans la vallée. Prochaine étape, le Col d’Aspin. Puis le Col de Peyresourde. Et enfin, le Col de Menté. La pénombre commence à s’installer et mes jambes fatiguent quand je m’attaque au dernier col de la journée. Je finis même par camper à côté d’une grange abandonnée, juste avant le sommet du Col du Portet d’Aspet, après un total de 5 500 mètres d’ascension.
6ème journée : la descente vers la civilisation
Les montagnes sont derrière moi et le soleil fait son apparition. Aujourd’hui, je me dirige vers les Corbières et une journée de repos chez l’un de mes amis. Je m’arrête brièvement pour manger des viennoiseries et planifier ma route, en m’assurant de choisir l’itinéraire le plus court vers une douche chaude et un lit douillet.
7ème journée : la renaissance grâce à une journée de repos
Mes équipements sont lavés et en train de sécher. Je remonte en selle pour une petite sortie destinée à reposer mes jambes avec mon ami. C’est pour moi l’occasion d’emprunter des équipements Castelli frais et propres et d’explorer les Corbières sous le soleil. Et de manger un cassoulet pour le diner. Parfait !
8ème journée : direction le nord !
Je quitte Carcassonne et laisse les montagnes derrière moi pour attaquer la deuxième étape de mon voyage, en direction du nord. Le long de la Montagne Noire et sur les routes plates de Bordeaux ; entre vignobles et vergers, mon Kona Private Jake avale les kilomètres.
9ème journée : les incidents mécaniques
Ce voyage a indéniablement été un véritable test pour mes équipements et mon corps et finalement, je subis ma première double panne pneumatique. La catastrophe est évitée de justesse grâce au réparateur de vélo local, où je remplace mes pneus avec une paire de Michelin CX. De retour sur les routes, je campe finalement au nord de Bordeaux dans un vignoble désaffecté (il n’en reste plus beaucoup !).
10ème journée : il faut rattraper les kilomètres…
Après les évènements de la veille, je suis un peu en retard sur mon programme alors je baisse la tête et je fonce à vive allure. J’atteins la côte Atlantique, remonte via Rochefort et La Rochelle puis direction la Vendée. Je termine la journée en campant au milieu des éoliennes et offre un peu de repos à mes jambes après plus de 10 heures en selle. Et je me félicite d’avoir emmené ma veste Kathmandu car les températures chutent de façon notable en soirée.
11ème journée : les derniers efforts
Grâce à un vent arrière bienvenu, je fonce vers le nord et vers mon ferry de retour. Je roule de la Vendée à la Loire, puis à travers la Bretagne. Après 272 kilomètres et plus de 11 heures en selle, je déplie mon matelas de couchage Nordisk pour la dernière fois.
12ème journée : un départ à l’aube
Les 40 derniers kilomètres jusqu’au port de St Malo se font de façon progressive au lever du soleil. Une fois de plus, je me félicite d’avoir emmené ma veste GoreTex, mais rien ne vient diminuer mon sentiment de réussite et de succès. Ce voyage a indéniablement représenté un véritable défi, mais aussi une manière incroyable de découvrir des paysages variés tout en testant mon esprit, mon corps et mes équipements au maximum de leurs capacités. Comme récompense, je m’offre un dernier café et des viennoiseries avant de monter sur le bateau (pour un trajet St Malo – Portsmouth avec la compagnie Brittany Ferries).
Le voyage :
- Distance totale parcourue : 1 933 kilomètres
- Temps total du parcours : 94 heures 20 minutes
- Altitude totale : 28 629 mètres
Sélection des meilleurs équipements du Tour « Côtes et cols »
J’ai utilisé tous les équipements que j’ai emmenés avec moi pour le voyage à l’exception, fort heureusement, de ma trousse de premiers soins LifeSystems.
Quels ont été mes meilleurs choix ? Ceux qui sont arrivés en tête du classement ? Mes préférés sont les suivants :
- tente Kathmandu Ultralight : elle m’a offert abri et protection face au froid et à l’humidité des nuits pyrénéennes.
- sac de couchage Mountain Hardwear Lumina Flame : confortable, compact et parfait pour faire face aux températures nocturnes variées.
- réchaud JetBoil MiniMo : une excellente manière de cuisiner.
- veste Gore Bike Wear Oxygen 2.0 Active Shell : je n’aurais pas pu m’en passer en cas de pluie.
- gants GripGrab Cloudburst : ils ont permis à mes doigts de ne pas geler lors des descentes froides et humides.
- matelas de couchage Nordisk Ven 2.5 : une solution compacte pour des nuits de sommeil confortables.
- gilet Castelli Fawesome 2 sans manches : idéal pour les matinées et les soirées fraîches.
- short Adidas Supernova : un modèle léger à coupe ample, idéal quand vous passez des journées entières dans des équipements en lycra.
- sacoche de selle Restrap : idéale pour transporter une tente, un réchaud et des équipements de camping.
- compteur vélo GPS Lezyne Mini (avec cartographie) : un accessoire qui m’a permis de me diriger sans faute chaque jour.
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